Les traitements de la poussée : reposent essentiellement sur les corticoïdes, notamment méthylprednisolone en intraveineuse, en bolus. Ce traitement est réservé aux poussées invalidantes. Il présente des effets secondaires et son action n’est pas d'améliorer la récupération mais de réduire la durée de la poussée.
Ils réduisent l’activité inflammatoire et de dégénérescence de la maladie. Il en existe 2 types :
les immuno-modulateurs : ils agissent sur l’inflammation en modulant l’immunité naturelle. Trois types de médicaments existent : les interférons bêta-a1 ou bêta-1b, l’Acétate de Glatiramer et les dérivés des Fumarates. Ils permettent de réduire la fréquence des poussées et de ralentir la progression du handicap.
Les immunosuppresseurs : compte tenu des risques partiellement connus d’infections au long cours, il est indispensable d’être à jour dans ses vaccinations avant de commencer ces traitements. Les médecins vérifieront également des sérologies pour connaître votre protection contre certains virus (comme ceux de l’hépatite B et varicelle – zona par exemple).
Dans les formes secondairement progressives, les Interférons sous-cutanés, la Mitoxantrone (Elsep) ou l’Ocrélizumab (Ocrevus) peuvent être utilisés s’il existe des poussées surajoutées.
PARC SeP a réalisé et met à disposition des patients, et des professionnels de santé, des guides pour certains traitements : vous pouvez les demander auprès de notre équipe.
Différents traitements peuvent être mis en place pour traiter les symptômes séquellaires de la SEP.
La spasticité peut être combattue par des antispastiques : Baclofène (Lioresal) ou Dantrolène (Dantrium). Dans les spasticités sévères, les injections de toxine botulinique (si atteinte localisée) ou l’implantation de pompe intrarachidienne de lioresal par un neurochirurgien peuvent être indiquées. Enfin, la kinésithérapie permet de lutter contre la spasticité et les rétractions. Des essais cliniques sont en cours sur l’efficacité du Cannabis thérapeutique sur la spasticité.
Les troubles urinaires doivent être dépistés et surveillés par échographie vésico-rénale et bilan urodynamique, et traités pour éviter les infections de l’appareil urinaire (vessie, reins). Plusieurs solutions de préventions peuvent être proposées : un apport hydrique adapté, la stimulation tibiale-antérieure, les traitements de forme orale, la rééducation périnéale, ainsi que les auto-sondages évacuateurs.
Les troubles du transit sont fréquents et peuvent être corrigés par des règles hygiéno-diététiques et en cas d’échec par des médicaments laxatifs voir des irrigations trans-anales.
Les troubles sexuels peuvent être améliorés par une prise en charge médicamenteuse et par un suivi sexologique.
Les douleurs peuvent être soulagées par des antalgiques classiques, ou spécifiques, certains médicaments anti-dépresseurs (tricycliques), certains antiépileptiques (par exemple Gabapentine, Prégabaline), ou des anticonvulsivants.
Les troubles de la marche peuvent être améliorés par la Fampridine (Fampyra). Ce traitement agit sur la gaine de myéline qui entoure le nerf, en accélérant l’influx nerveux. Il ne permet pas de réparer celle-ci.
Les traitements contre la fatigue peuvent se faire par Lévotonine ou Amantadine, avec un effet très limité.
Les traitements non médicamenteux peuvent aider à l’amélioration de la qualité de vie comme : La rééducation, l’activité physique adaptée pour améliorer la force musculaire et la coordination, la kinésithérapie, l’ergothérapie qui peut aider pour les gestes du quotidien, l’orthophonie sur la difficulté à parler (dysarthrie) et la difficulté à déglutir (dysphagie), la prise en charge psychologique…
• Définition (Ernst et al., 1995):
« Le terme de médecine non conventionnelle (terme retenu par la commission européenne) désigne en Occident une grande variété de méthodes de traitement qui ne sont pas basées sur la méthode expérimentale et dont l'efficacité par rapport à la guérison naturelle n'a jamais été prouvée par des études randomisées en double aveugle. Elles reposent en général sur des traditions empiriques parfois séculaires ou sur des pratiques ayant émergées au XIX siècle, mais en général avant l'avènement de la médecine fondée sur les faits (evidence based medicine, EBM). »
Il existe de nombreuses médecines non conventionnelles comme : l’hypnose, la sophrologie, la réflexologie, le yoga, la musicothérapie, la thérapie neurale…
Ces traitements ne sont pas contre-indiqués avec les traitements usuels. Ils ne doivent cependant pas se substituer aux traitements conventionnels et à un suivi régulier. Ils ne doivent pas mettre en danger le patient. N’hésitez pas à échanger avec votre neurologue sur certaines de ces thérapies.
Vous pouvez consulter le guide ressources ci-joint :https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:5ef755ee-0db9-433c-a477-120fc9e285a4
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